▬ I'M SEXY AND YOU KNOW IT. ▬ bowser&yoshi ;; « When I walk on by, girls be looking like: "damn he fly". I pay to the beat, walking on the street with in my new lafreak, yeah. This is how I roll, animal print, pants out control, it's Redfoo with the big afro. they like Bruce Lee rock at the club. » ;; lmfao ♥ sexy and i know it.

D'une démarche chaloupée, j'avançai à pas lents et mesurés dans la place. Tout le monde savait probablement qui j'étais, pourtant, il faisait tous mine de ne pas me voir. Ils m'ignoraient, sans avoir le courage de m'observer dans le blanc des yeux. Cette indifférence à mon égard me mettais tout simplement hors de moi, et si j'avais mes pouvoirs ici, la place serait déjà carbonisée, dévastée par mon terrible pouvoir. Malheureusement, je devais simplement affronter cette indifférence à mon égard de face, sans autre arme que mon mental -plus où moins- sans failles. J'estimai qu'il s'agissait probablement d'une punition divine, où de quelque chose de l'ordre du karma. Simplement, j'avais un grand mal à saisir le bout du fil. Aujourd'hui avait été une journée plus que stable, à croire que le gamin avait été puni, où bien en train de découvrir les magnifiques bonnets de père noël, la neige, en compagnie plus que douteuse, encore une fois. Je n'allais pas m'en plaindre, une journée totale de repose m'étais offerte, je cracherai sur ce gosse lors d'une prochaine défaite de ma magnificence. Quoique, avec un peu de chance, il perdrait la partie, me laissant piétiner avec délectation Mario. Après tout, j'avais simplement à lui faire redescendre tous les étages d'une tour qu'il avait difficilement et à péril gravit. Puisque oui, la cruauté était que si le plombier échouait face à moi, où un de mes sous-fifres, il avait tout le donjon à recommencer. Imaginez alors simplement un instant ce que je ressens lorsque je viens à bout de ses carapaces inutiles à coup de flammes enragées. Je jubile, purement et simplement. Mais d'un côté, la plupart des enfants étaient tellement obnubilés par leur console que la plupart n'essuyaient plus aucun échec. Au commande de Mario, évidemment. Inutile de préciser qu'aucun des programmeurs n'a songé à réaliser un jeu avec moi comme héro. Non, même dans le jeu où j'apparaîs, Mario me contrôle plus où moins. Pire, il est dans moi. Comme si ce n'étais pas assez humiliant et déplacé. Frappant furieusement dans une caisse en bois traînant, je m'attirai finalement les regards des autres, se déviant bien rapidement lorsque mes pupilles rencontraient les leurs. « Abrutis... » Lassé, je me dirigea en direction d'un banc isolé, le plus isolé, et m'avachit lourdement sur celui-ci, lâchant alors un soupir excédé. La journée allait être bien longue, je le sentais.

Cela faisait déjà quelques temps que j'étais présente sur la place Delfino, assise sur le rebord de la fontaine sans vraiment faire grand chose d'interessant. D'ailleurs, je ne savais même pas pourquoi j'étais venu là et pourquoi j'avais décidé d'y rester. Trop feignante pour me lever, peut-être ? Ce matin avait encore était une dure journée pendant laquelle j'avais été presque écrasée sous le poids de Mario. Mais je n'avais pas trop à me plaindre, étant donné que je n'étais pas un personnage récurant dans le jeu et que ce petit garçon avait réussi, assez rapidement, à terminer le niveau dans lequel j'étais présente, j'avais put rentrer au central tandis que les personnages principaux et nécessaire au bon déroulement du jeu comme Mario, Peach, Bowser ou le mini-Bowser avait dût rester derrière l'écran pendant je ne sais combien de temps. Peut-être vraiment longtemps, ou peut-être pas. Enfaite, je n'en avais aucune idée et puis ça ne me préoccupé pas plus que ça. Enfin, c'était le cas jusqu'à ce qu'une silhouette que je connaissais bien décide d'envoyer valser une caisse en bois en l'insultant de tout les noms avant d'aller s'assoir sur un banc. A première vue, il semblait énervé le Bowser.
Je l'observai un long moment sans bouger tandis qu'il faisait la moue sur son banc. Quand il quittai sa carapace de grand méchant, Bowser était vraiment pas mal à regarder, à tel point que ça m'énervait presque. Même si dans le jeu j'aidais Mario à délivrer sa princesse et donc à destroyer Bowser, au central, je n'avais aucune haine contre lui, au contraire. Bien sûre sa réputation de grand méchant le précédé - la grosse tortue qui kidnappe des princesses et persécute la moitié du central tout le monde connaît - mais je m'en fichais un peu. J'attendais de me faire une propre image des gens et ne prêtait pas trop attention aux rumeurs. Évidemment j'avais déjà une petite image en tête de qui était Bowser mais j'étais toujours partagé entre une sorte d'attirance pour lui que j'essayais au maximum de repousser et cette même image plutôt négative, il faut dire. Finalement, je me décidai à me lever direction le "grand méchant" Bowser. Après tout, je serais allé voir n'importe qui d'autre et je ne vois pas pourquoi il échapperait à la règle. Arrivant par derrière, je pris appuie sur le dossier du banc. « A en voir l'état de cette caisse je suppose que tu as perdu, encore une fois, contre ce cher Mario ? » Revenant face à lui, je haussai légèrement un sourcil guettant une réponse.

Yoshi, tout le monde connaissait ce petit personnage qui passait le plus clair de son temps à supporter ce gros en surpoids de Mario. En soit, c'était un effort physique assez impressionnant, je l'avouais. De plus, le petit dinosaure avait l'air d'avoir beaucoup de succès auprès des gamins, contrairement à moi. Même si d'un côté, je m'estimai heureux d'avoir une journée complète de repos. Bien que mes nerfs soient toujours à vif, même avec du temps de libre. J'avais évidemment déjà eût le loisir de croiser son chemin, d'échanger quelques paroles avec elle. Bien que j'étais persuadé qu'elle était venue me voir uniquement en pensant que j'étais différent du méchant Bowser de Mario -bien que je n'appartienne pas à ce faux plombier-. Mais bien sûr, elle avait dût comprendre bien rapidement que je n'étais pas si différent, pas différent du tout même. En général, soit les personnages et leurs interprètes étaient en tout points identiques, soient ils étaient totalement opposés. J'étais personnellement membre actif de la première des possibilités. Et ça, tout le monde était bien au courant. J'avais beau aimer être craint, et voir les regards dévier en ma présence, je préférais que ce soit aussi à cause de mon statut de souverain. Ce qui n'était pas le cas, ici. Mais ce le serait, tout du moins je ferais tout ce qui serait en mes possessions de faire. De plus, il me fallait vaincre cet abruti de Mario, rien que sur l'écran. C'était assez jouissif, de pouvoir écraser son visage joufflu entre mes serres. Assis sur le banc, le visage relevé vers le ciel et caressé par la morsure du soleil, je sentis quelqu'un se glisser vers moi, plutôt derrière moi, appuyé sur le banc. Soupirant alors, je sifflai avant qu'elle n'ait eût le temps de parler, ignorant de qui il s'agissait. « Tire toi. » Comme précédé de peu par mes paroles, la dite personne poursuivit, d'une voix calme. Chaque mot m'étais insupportable, et de plus, après avoir mâché chaque mots, j'en compris la portée. Putain. Me relevant d'une traite, j'observai la jeune fille qui me faisait face, d'un air furinond. Tiens, Yoshi. Contrarié par ses paroles, j’affichai une mine renfrognée, faussement vexée. « Boucle là, rien à voir. ». J'étais tellement aimable, tout le monde était au courant ! Sans attendre la moindre réponse de sa part -puisqu'elle allait probablement répliquer-, je m'avachissais à nouveau sur le banc, serrant la mâchoire.

A peine étais-je arrivé et avant même que je commence à parler qu'il me lança une de ses répliques très "chaleureuse et amicale" dont il avait le secret. Puis d'une autre après que j'eus sortit ma réplique. A nouveau il fit la moue, sûrement vexé. « Oh soit pas si susceptible, de toute façon tout le monde sait que le méchant ne gagne jamais. Les gamins recommenceront autant de fois qu'ils le veulent jusqu'à gagner chaque boss de chaque niveau et ça ne changera sûrement jamais. » Habituellement j'avais tendance à facilement prendre la mouche, un peu trop facilement d'ailleurs. La moindre petite chose qui ne me plaisait pas et je le faisais savoir. J'avais beau incarner le destrier des frères Calvetti je ne me laissais pas marcher sur les pieds. Mais avec Bowser c'était différent, comme il était déjà naturellement agressif je ne tenais pas à en rajouter une couche sans quoi ça aurait vite put faire des étincelles et comme je n'avais pas encore, non plus, réellement cerné son caractère je préférais ne pas m'énerver dès le départ. Et puis en même temps c'est moi qui l'avait cherché et sa réaction ne m'avais pas surprise, bien que j'aurais préféré quelque chose de plus accueillant. Finalement, me remémorant mes paroles je constatai qu'il aurait mieux fallut que je me stoppe à la première virgule : c'est clair que ce n'était pas avec des paroles comme celle-là que j'allais arriver à quelque chose. Par réflexe je me mordis légèrement la lèvre, tandis que je fixais Bowser. Il était vraiment canon en vrai, et très différent, physiquement, du jeu dont nous étions tout les deux issu... dommage que son sale caractère gâchait les choses. Au fond de moi, j'espérais toujours un peu qu'il soit différent du Bowser du jeu, mais j'étais souvent déçu. « Tu ne pourrais pas te comporter en gentleman et me laisser un place ? » J'avais dit ça avec un petit sourire aux lèvres, pour qu'il ne le prenne pas comme une agression. Et pourtant, malgré ça, j'étais prête à parier qu'il réagirait comme toujours avec agressivité. Je n'étais même pas sûre qu'il connaisse une autre manière de réagir que celle-ci. D'ailleurs je me demandais s'il avait déjà sourit ne serais-ce qu'une fois dans sa vie et dans un autre contexte qu'avec un rire maléfique.

Je m'étais souvent demandé pourquoi Yoshi s'évertuait à venir me voir, me voir, alors que j'avais été abject avec elle. Comme avec tous les autres, oui, mais j'estimais qu'elle n'avait pas toujours mérité un tel comportement où de telles réactions de ma part. Même s'il n'était pas du tout dans mes habitudes de ressentir le moindre regret, bien au contraire. Malgré tout, elle s'entêtait à continuer de me fréquenter, comme si rien n'avait jamais été, comme si j'avais été l'un de ses plus anciens amis, un peu comme Mario. Bien que je ne souhaite pas le moins du monde me comparer à lui, pas le moins du monde. De plus, j'avais beau la connaître depuis l'éternité, étant issus du même jeu, j’estimai qu'elle n'avait pas à venir toujours à ma rencontre, me saluer et tout ce genre de choses d'amabilité. Elle devait très certainement être masochiste, sinon qui aimerait se ramasser toujours, et d'être accueillie par des piques toutes plus blessantes les unes que les autres. Personne. De plus, je ne voyais pas en quoi elle pouvait m'apprécier, après tout. Elle était presque mon total opposé, tout ce que je ne supportais pas. Malgré tout, elle n'était pas bien désagréable à la vue, et avec un peu de chances je pourrais tirer quelque chose d'elle. Surtout que j'en étais venu à la conclusion hâtive qu'elle « m'aimait bien », pour une raison dont je ne saisissait pas le fil. Une raison probablement malsaine, puisque je n'avait de cesse d'être désagréable avec elle, employant un langage plus où moins raffiné. A ce stade, c'était probablement du masochiste. Enfin, je m'évertuais aussi à courir après une fille qui n'avait de cesse de me repousser, en envoyant son amoureux, afin de me démoraliser encore plus. Attendez, est-ce qu'elle, m'aimait bien ? Qu'importe, je l'écoutais parler avec un air absent, tandis qu'elle me demandait de lui laisser une place sur le banc. C'était le parfait moyen de tester tout ceci. Fronçant alors un sourcil, j’observai avec un air faussement embêté le peu de place qu'il restait à mes côtés, gigotant légèrement pour remplir plus de place. « C'est bête, tu vas être obligée de t'asseoir sur moi, tu te sens capable de contrôler tes pulsions ? » Retenant un ricanement, je gardais le visage le plus impassible possible, fixant Yoshi avec insistance.

Bowser c'était vraiment quelqu'un de bizarre. On avait beau faire tout notre possible pour être la plus gentille, la plus calme, la plus souriante ou tout ce que vous voulez ça ne changeait jamais rien. A croire que son meilleur ami devrait crier sur tout ce qui passe, péter des flammes et être un pro du kidnapping. Ah non, pardon, ça c'était Bowser. Quoi que je n'étais pas vraiment certaine qu'il pète des flammes mais enfin bon, ce n'est pas moi qui irait vérifier. Non, sincèrement, il trouvait toujours quelque chose à redire, je suis sûre que même le plus grand - ou le deuxième plus grand - des méchants ne lui aurait pas convenu. J'étais certaine que même Waluigi il ne l'aimait pas. D'ailleurs il aimait qui à part ses Koopas - et encore j'étais certaine qu'il les réduisaient en esclavage ? Enfaite, c'était sûrement du narcissisme. Après avoir dit ça, j'avoue que le fait que je revienne toujours vers lui pouvait paraître un peu étrange. Mais je me disais qu'il n'était jamais trop tard pour changer et peut-être qu'un jour la grosse nougatine de Bowser encore caché derrière la carapace sortira de son oeuf - en espérant qu'il y en ai une. Et puis bon, il y avait toujours cette histoire d'attirance qui m'énervait au plus haut point. De toute façon, j'étais toujours attirés par ceux dont ils ne le fallait pas.
Je croisais mes bras sur ma poitrine, haussant un sourcil, tandis que je le voyais tenter, tant bien que mal, d'occuper un peu plus de place sur le banc. Je ne pus m'empêcher de laisser s'échapper un léger ricanement quand il me dit que je devrais sûrement m'assoir sur lui et qu'il espérait que je serais contrôler mes pulsions. Qu'est-ce qu'il me faisait là ? Je ne savais pas ce à quoi il voulait en venir, mais je m'attendais au pire. Surtout qu'avec Browser on peut s'attendre à tout et n'importe quoi. « J'espère que tu parles de mes pulsions destructrices ? » lui répondis je un léger sourire hilare en coin de lèvres et toujours un sourcil haussait. Oui, j’esquivai - un peu - la question. Mais qu'est-ce que vous auriez voulu que je dise ? Répondre oui ou non serait revenu à avouer que j'avais des pulsions, hors c'était faux. Enfin, j'espérais... Et puis même sans ça, j'aurais eu l'air d'une parfaite idiote en répondant oui ou non.